Portrait d'ancien : Caroline FEL

AEGE : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots (études suivies, profession(s)…) ?

Caroline FEL : J’ai un parcours assez atypique : j’ai repris les études à 30 ans après avoir fait le choix de m’occuper de mes enfants. J’ai fait un  Master 1 en communication puis je suis entrée à l’EGE en 2006, au sein de la promo IX.

J’ai commencé par travailler en tant que consultante en communication. J’ai ensuite travaillé dans un cabinet de conseil en IE avant de créer mon entreprise en communication et stratégie de présence sur internet. Je suis également devenue, en 2012, conseillère en communication puis chef de cabinet adjoint en cabinet ministériel, au Ministère des Sports. Aujourd’hui je suis collaboratrice parlementaire.

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AEGE : Qu’est-ce qui vous a motivé à faire l’EGE ? Comment avez-vous connu l’EGE ?

C.F. : J’ai rencontré Christian Harbulot dans le cadre de mon Master 1 en communication. Je ne connaissais pas du tout l’EGE ni même l’IE. Cette rencontre m’a convaincue de l’utilité de cette matière qui apporte « plus de hauteur de vue » dans la manière d’aborder les problématiques, plus transversale et en travaillant sur une image plus globale. J’ai également été séduite par la dimension stratégique de l’IE.

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AEGE : Quelle influence cela a-t-il eu sur votre carrière ?

C.F. : Cela a eu une influence très forte sur ma carrière. Je considère aujourd’hui que celle-ci, pas vraiment « standard », a été marquée à la fois par l’EGE et par la politique.

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AEGE : Ce que vous avez appris à l’EGE vous sert-il toujours aujourd’hui ?

C.F. : Tout à fait, notamment certaines techniques de veille par exemple, et certains réflexes pratiques de manière générale. Mais c’est surtout la « grille de lecture EGE » des problématiques qui permet d’avoir cette vision globale ; je m’en sers toujours dans mon métier.

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AEGE : Quel(s) rapport(s) entretenez-vous avec le réseau des anciens ? Vous a-t-il été utile ? Vous sert-il toujours ?

C.F. : J’ai suivi, pendant un temps, les cours proposés aux anciens (mise à niveau sur les outils, les techniques…). Je participe également à certaines soirées et au Gala de fin d’année, bien entendu. Je passe à l’EGE de temps en temps, même si cela a été difficile ces derniers temps mais je compte bien revenir cette année ! Par ailleurs, je reste active dans le réseau en co-animant la branche « Aege au féminin » que j’ai créée avec Julie Rouzaud. Cela me permet de participer à l’animation du réseau AEGE.

D’un point de vue professionnel, je n’ai pas eu l’occasion de m’appuyer sur le réseau des anciens car mon activité ne s’y prète pas forcément.

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AEGE : Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à de futurs étudiants de l’EGE ? A des étudiants actuels ? A d’autres anciens ?

C.F. : Travailler ! C’est une certitude. L’IE doit être vu comme une corde supplémentaire à un arc déjà existant, mais ce n’est pas et ça ne doit pas être la seule ! Je pense qu’il y a une réelle nécessité de se faire une culture générale sur les sujets abordés. L’EGE, selon moi, n’a pas vocation à former des techniciens, mais des personnes avec un esprit critique et une capacité de compréhension globale des enjeux, capables de concevoir de véritables stratégies et de les mettre en œuvre.

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Nous remercions chaleureusement Caroline Fel d’avoir accepté de répondre à nos questions et de nous avoir accordé du temps.